Vendredi, le département des arbitres a traité la plainte du KRC Genk, qui demande que le match contre Anderlecht soit rejoué en raison d'une erreur d'arbitrage. Depuis lors, on sait déjà que les chances de succès des Limbourgeois sont extrêmement limitées. Mais ils ne baissent pas les bras pour autant.
Après l'audience à Tubize, où l'arbitre Nathan Verboomen et le VAR Jan Boterberg sont venus s'expliquer, l'avocat du club, Jochem Martens, a annoncé au nom du vice-champion que Genk s'en tenait à son point de vue. Cependant, des enregistrements ont montré que l'équipe arbitrale n'avait effectivement pas repéré Yari Verschaeren.
"Les arbitres ont confirmé qu'ils avaient mal interprété les règles en se basant sur la position de Yira Sor et qu'ils avaient malheureusement oublié de regarder la situation des joueurs d'Anderlecht. Selon nous, lorsqu'on oublie de suivre une règle, on commet une erreur dans l'application des règles du jeu", a toutefois déclaré l'avocat à VTM Nieuws.
Un raisonnement qui risque de tomber dans l'oreille d'un sourd, du moins c'est ce que pense son confrère Walter Damen qui défend les Bruxellois. "Je suis convaincu qu'il s'agit d'une erreur de jugement, et donc pas d'une mauvaise interprétation ou d'une méconnaissance des règles. Les arbitres eux-mêmes l'admettent. C'est à peu près le maximum que Genk puisse tirer de cette affaire".
Genk fera-t-il appel ?
"Il n'a jamais été dit que les joueurs d'Anderlecht n'avaient pas joué de rôle, ils n'y ont simplement pas prêté attention. Cela ne signifie donc pas qu'ils ne connaissent pas les règles. Si nous constatons qu'il s'agit d'une erreur, nous pouvons arrêter la compétition", a déclaré l'avocat, qui espère que les Limbourgeois ne vont pas recourir à toutes les procédures possibles.
"Dans ce cas, le début des Play-Offs 1 pourrait être compromis. La question est donc de savoir dans quelle mesure ils veulent poursuivre cette procédure", conclut Me Damen.
Si le département d'arbitrage décide de ne pas transférer l'affaire au Conseil de discipline, Genk peut encore se tourner vers le Tribunal arbitral du sport (TAS) si nécessaire.