Jan Ceulemans est plutôt optimiste, après le tirage au sort des groupes de la phase finale de la Coupe du monde 2018 en Russie, effectué vendredi à Moscou.
«Je suppose que personne ne va s’en plaindre», a-t-il ainsi commenté pour l’agence belga. «On peut même envisager un neuf sur neuf mais ce qui compte en premier, c’est bien sûr la qualification pour les huitième de finale. Ensuite on verra bien mais à première vue, ce sera également très jouable…»
«En débutant contre le Panama (FIFA 56), le 18 juin à Sotchi, avant de se mesurer à la Tunisie (FIFA 27), le 23 à Moscou, puis à l’Angleterre (FIFA 15), le 28 à Kaliningrad, l’équipe belge va progressivement voir monter le curseur de difficulté.»
«En effet», confirme l’ex-recordman belge de capes internationales (96), à présent dépassé par Jan Vertonghen (98). «J’avoue ne pas savoir grand chose à propos du Panama, malgré tout notre plus faible adversaire sur le papier. Il y a incontestablement quelques très bons joueurs dans cette équipe tunisienne, mais elle est tout de même très loin d’évoluer au même niveau que les Diables Rouges. La tradition a toujours élevé l’Angleterre sur le piédestal des grandes nations. Mais c’est une jeune équipe, par conséquent assez inexpérimentée. Ce qui dans un mondial constitue un incontestable handicap. Une victoire contre un pays aussi important de la planète foot ferait un bien fou à nos Diables, et décuplerait leur capital confiance…»
Enfin Ceulemans ne valide pas les regrets relatifs à la longueur des déplacements vers Sotchi et l’enclave de Kaliningrad. «Une heure ou deux en avion, il n’y a pas de quoi se lamenter», s’insurge-t-il, «et même en autocar, mille kilomètres, ce n’est pas si terrible. Il n’y aura en tout cas aucun excuse à invoquer dans ce groupe!», conclut le «Caje», éliminé en huitièmes par… l’Angleterre (0-1 a.p.), au Mondial 90, et actuellement sans club après avoir pris congé de Deinze en 2015.