"On ne réalise pas le niveau que la Belgique peut atteindre"

C'est de nouveau parmi les premières équipes que la Belgique s'est qualifiée pour le prochain Euro. Malgré tout, certains refusent de croire qu'elle peut être favorite pour la compétition. 

Mais dans son groupe, Domenico Tedesco peut compter sur des jeunes talents prêts à faire de grandes choses. C'est notamment le cas de Johan Bakayoko.

"Aller le plus loin possible"

"J’espère qu’on ira le plus loin possible à l’Euro. J’espère même qu’on puisse gagner cette compétition. On verra ce qui se passe et cela se jouera chaque fois sur un match mais j’espère qu’on peut aller le plus loin possible", explique-t-il à Sudinfo.

Avant de poursuivre : "J’ai déjà dit dans une autre interview qu’on ne réalise pas encore quel niveau la Belgique peut atteindre avec son noyau. La jeunesse qui est déjà là et celle qui arrive est impressionnante. Quand on pense qu’on ne parle même plus d’un garçon comme Romeo Lavia qui est l’un des plus grands talents du pays. Il y a aussi Arthur Vermeeren, Mandela Keita, Loïs Openda et peut être aussi des profils comme Julien Duranville. On a vraiment un réservoir. J’ai l’impression qu’on ne s’en rend pas compte."

Un Bakayoko qui a impressionné dès ses débuts avec les Diables, lors du rassemblement de mars. Mais le joueur sait que le chemin est encore long. "Ce n’est pas comme si je me dis qu’après trois matchs, je me sens comme un titulaire à part entière chez les Diables. Vous savez, quand vous regardez l’équipe nationale et que vous êtes un jeune joueur belge, vous ne pouvez pas arriver en disant : 'Je suis là'. Au début, vous devez gratter chaque minute de jeu possible et faire du mieux possible sur le terrain", dit-il.

Et quand on lui demande quels points Tedesco veut le voir travailler, il répond : "Il m’a déjà répété que je devais plus croire en moi dans les un contre un. Que je ne devais jamais avoir peur de perdre le ballon parce que je tentais un dribble. Dans mon esprit, si je perds deux fois le ballon, je vais me dire que je dois jouer simplement le troisième pour reprendre de la confiance. Le coach, lui, me dit que je dois continuer à prendre des risques et à dribbler."