La semaine dernière, Paul Van Himst déclarait que l'on pourrait juger Brian Riemerla saison prochaine, quand il y aurait un groupe à gérer avec une compétition européenne en plus à disputer.
En attendant, le coach doit tout de même gérer son groupe et ce n'est pas nécessairement chose aisée, même s'il a bien été aidé par les renforts qui sont arrivés massivement durant l'été.
"Depuis lors il a explosé"
Il y a même certains postes où il y a plus de joueurs que de postes disponibles. Ce dont Riemer se félicite. "Sans concurrence, les joueurs ont tendance à se reposer sur leurs lauriers", déclare le coach bruxellois à Sudinfo.
Et Riemer de prendre un exemple concret pour étayer ses dires : "L’exemple d’Anders Dreyer est éloquent. Après de bons débuts, il a connu une période où il était hors forme. À mes yeux, c’était dû à un manque de concurrence. Cette saison, je l’ai mis trois semaines sur le banc car j’avais des possibilités pour le remplacer. Depuis lors, il a explosé et rejoue à un haut niveau."
" La concurrence n’explique sans doute pas tout, mais elle fait la force des grandes équipes. Pour maintenir tout le monde concerné mais aussi en cas de blessures ou de suspensions ainsi que pour un remplacement décisif en cours de match. Je me félicite d’avoir autant de solutions sous la main. Même si, je l’avoue, notre noyau est actuellement un peu trop large. Nous devrons trouver des solutions en janvier", conclut Riemer.