Même si on n'a bien sûr pas vu un très grand Besiktas jeudi en Conference League, le score de forfait réalisé par le Club Bruges sur les bords du Bosphore à malgré tout de quoi impressionner... le Standard, qui affronte à son tour les blauw en zwart ce dimanche (18h30) au Jan Breydel Stadion.
"Istanbul doit être le déclic, du moins on l'espère", avoue le milieu de terrain brugeois Hugo Vetlesen. "Nous avons juste besoin d'une succession de bons résultats pour retrouver une position au classement conforme à nos ambitions.Ce n'est cependant pas en Turquie qu'on a subitement retrouvé notre meilleur niveau, mais depuis un certain temps déjà..."
Et justement en matière de succession de bons résultats, le dernier 6 sur 6 des brugeois remonte au mois d'août. C'était même un 9 sur 9: 0-1 à Westerlo, 0-5 à l'AS Eupen, et 7-1 contre le RWDM.
Pour espérer la même série, le Club Bruges, qui reste sur une courte victoire, 0-1, à Oud-Heverlee Louvain, va donc devoir prendre sa revanche sur les Rouches (il a perdu 2-1 à Sclessin le 8 octobre), puis gagner à Malines le 10/12 (13h30).
Ronny Deila n'a jamais été déstabilisé
Ronny Deila, qui retrouvera son ancienne équipe, n'a jusqu'à présent pas obtenu les résultats escomptés en Jupiler Pro League, sans pourtant jamais paraître le moins du monde déstabilisé.
"Ce qui compte, c'est de se battre, de produire du jeu et de se forger des occasions", a-til encore répété en évoquant ce choc contre le Standard. "Durant la semaine, tout rentre, mais moins facilement en compétition. Je m'inquièterai le jour où nous resterons muets dans le jeu, et que nous n'obtiendrons pas d'occasions, mais pas avant. Un jour qui n'arrivera d'ailleurs pas, car je suis toujours aussi convaincu que nous disposons des armes pour embêter n'importe qui, n'importe quand..."
"Tout est une question de confiance", conclut le Norvégien. "Nous n'avons jamais douté de nos qualités, seules des personnes extérieures au groupe ont cru bon de nous enfoncer. Je sais ce que mon équipe peut réaliser quand elle évolue de manière libérée, donc si nous continuons à nous lâcher, nous deviendrons un adversaire très difficile à contrer..."
Le Standard est prévenu...
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