Quand Domenico Tedesco a été annoncé comme successeur de Roberto Martinez, ils sont nombreux ceux qui ont dû faire quelques recherches pour s'informer sur le nouveau sélectionneur.
S'il n'était pas un total inconnu, on ne peut pas dire que c'est l'entraineur qui avait la plus grosse cote. Mais face aux défis qui lui ont été posés, il a réussi. Il a ainsi permis à la Belgique de faire une nouvelle fois partie des premiers qualifiés pour un tournoi majeur.
Une première dans l'histoire de l'Euro
Il a aussi et surtout initié le processus de transition entre la génération dorée et la nouvelle génération. Et pour le moment, la réussite est au rendez-vous, avec des jeunes joueurs qui grandissent rapidement et prouvent qu'ils peuvent faire de grandes choses en Allemagne l'été prochain.
Un Euro lors duquel Tedesco croisera pas mal de compatriotes. Luciano Spalletti et ses joueurs, qui se sont qualifiés in extremis pour les phases de groupes sans devoir passer par les barrages. Mais il y aura aussi Vincenzo Montella avec la Turquie, Marco Rossi avec la Hongrie et Francesco Calzona avec la Slovaquie.
Cinq sélectionneurs de la même nation dans un championnat d'Europe, une première dans l'histoire de la compétition. Et un paradoxe puisque si les Italiens réussissent à l'étranger, c'est loin d'être aussi vrai sur la scène nationale.
Une Serie A qui se cherche une identité avec des coachs formés dans le pays qui peuvent permettre au championnat de se définir par rapport aux autres et de proposer un jeu de nouveau attractif, même si l'actuel ne l'empêche pas d'être efficace.