Arrivé à la tête des Diables Rouges après le départ de Marc Wilmots, Roberto Martinez allait les mener à la troisième place de la Coupe du Monde 2018.
Si l'Espagnol était fêté avec tout le groupe sur la Grand Place de Bruxelles, il allait ensuite voir de plus en plus de critiques arriver, beaucoup estimant qu'il avait empêché la Belgique d'aller encore plus loin.
Success story pour Martinez
Après l'échec de la Coupe du Monde au Qatar, c'est au Portugal qu'il a décidé de rebondir. Et pour le moment, les choses se passent parfaitement. En huit rencontres de qualification, la Seleção compte huit victoires avec trente-deux buts inscrits et seulement deux encaissés.
Certains rétorqueront que, comme avec la Belgique, Martinez a la chance de ne pas avoir dû affronter d'adversaire important, la Slovaquie étant la meilleure équipe du groupe.
Une différence majeure par rapport au passage en Belgique, c'est la langue. S'il aura toujours répondu en anglais pendant six ans, cette fois il répond en portugais à la presse.
Il est vrai que la proximité avec l'espagnol est une partie de l'explication mais le changement d'attitude est toutefois à noter. Reste donc désormais à voir si le groupe peut faire aussi bien qu'en 2016, quand le Portugal avait réussi à aller jusqu'au bout, en battant la France en finale.
Pour Martinez, c'est en tout cas l'occasion de prendre sa revanche sur ses détracteurs et de remporter un premier trophée depuis 2013, quand il avait soulevé la FA Cup avec Wigan.