Anderlecht a créé la surprise il y a quelques jours en annonçant le retour de Peter Verbeke. Moins d'un an après son départ, l'ancien CEO a été rappelé en tant que responsable des talents et de l'innovation de l'académie. A ce titre, il doit moderniser la formation des jeunes bruxellois en collaboration avec Mikkel Hemmersam et Henk Mariman.
Verbeke fait donc un retour remarqué à Anderlecht et quelques jours plus tard, il remporte un nouveau succès. En février, un article du journaliste Jan Hauspie paru dans HUMO dressait un portrait peu reluisant de Verbeke et de la politique du président Wouter Vandenhaute.
Un "petit nazi"
Dans cet article, des sources anonymes qualifient même Verbeke de "petit nazi" et de "psychopathe". Il ne l'a pas accepté et s'est donc adressé aux autorités officielles.
Het Laatste Nieuws rapporte que le Conseil de la presse a jugé que la plainte de M. Verbeke était fondée. Il reproche à Hauspie de ne pas avoir été entendu équitablement.
Le Conseil souligne que la veille de la publication, ce n'est pas Hauspie, mais Verbeke qui a pris contact et que, lors de cette conversation, il n'a pas été question des accusations susmentionnées à l'encontre du PDG de l'époque.
"Avec les qualificatifs de "petit nazi" et de "psychopathe", l'article en question porte de graves accusations concernant l'honneur et la réputation du plaignant.
Le fait que le journaliste n'ait pas présenté ces accusations au plaignant n'est pas conforme à l'article 20 et à la ligne directrice qui l'accompagne dans le Code sur le procès équitable", peut-on lire dans le verdict.
Cependant, la décision du Conseil n'est pas la fin de l'affaire. En effet, Verbeke a également saisi la justice. Celle-ci examinera l'affaire le 25 mars 2024.