Le gardien belge du Mondial 2014 retrouve Sclessin mercredi soir 

Standard - Harelbeke, encore un seizième de finale de la Croky Cup inversé pour des raisons nébuleuses qui faussent la compétition, figure à l'affiche mercredi soir (20h30) à Sclessin.

Le club flandrien de D2 VV, douzième de la Serie A, dont les installations se situent à quelques encablures du Stade des Eperons d'Or du KV Courtrai, a connu des heures plus glorieuses en première division - cinquième à l'issue de la saison 1998-1999 -, avant de connaître une descente aux enfers.

Parmi ses titres de gloire figure - voir Footnews: https://tinyurl.com/2hyaesz3) l'élimination du... Standard, tenant du trophée, 2-1, au même stade des seizièmes de finale en 1981. Un petit affront pour les Michel Preud’homme, Eric Gerets, Simon Tahamata et compagnie.

Les Liégeois avaient toutefois pris leur revanche, 2-3 (au retour, 2-1 à l'aller), six ans plus tard en huitièmes.

Tombeur de Onhaye, l'intransigeant leader de la D3 ACFF A aux tirs au but, 1-4, au tour précédent, les amateurs flandriens vont donc à nouveau se taper un lointain déplacement - 192 kilomètres - dans l'espoir de signer un retentissant exploit à Sclessin.

Un exploit certes assez improbable, même si les buts du Racing seront gardés par... Sammy Bossut, celui, là même qui avait remplacé  Silvio Proto, blessé, comme numéro trois des Diables Rouges lors du Mondial 2014.

Au terme de sa carrière professionnelle entièrement prestée à Zulte Waregem (473 matchs), il est en effet retourné cet été, à 38 ans, dans son club formateur.

Le Standard, il connaît comme sa poche, pour l'avoir affronté le Standard à 23 reprises (11 victoires, 6 nuls, 6 défaites).

"Conceiçao ne se soucie plus de moi !"

L'entraîneur aussi, Stijn Meert (45 ans), connaît bien Sclessin, qui le conspue à chacune de ses apparitions depuis une altercation en 2006 chèrement payée - une suspension de quatre mois et demi ! - par le capitaine des Rouches de l'époque Sergio Conceiçao, qui lui avait craché dessus.

Il faut préciser que le Portugais avait ensuite enlevé son maillot, pour le jeter violemment sur l'arbitre de la rencontre, Peter Vervecken.

Et qu'après cette victoire, 1-2, en demi-finale aller, Zulte Waregem avait remporté l'épreuve (2-1 contre l'Excelsior Mouscron en finale).

 "Je ne crois pas que Sergio Conceiçao repense encore souvent à Stijn Meert", dit aujourd'hui lucidement ce dernier. "Il est en effet désormais le grand entraîneur de Porto, et ne se tracasse sûrement plus pour moi..."

"Nos chances ? C'est du 90 contre 10 !"

Formé à Courtrai, puis à Anderlecht, Meert a notamment évolué à Saint-Trond, Maestricht, Mouscron, Zulte Waregem et Audenaerde, qu'il a aussi entraîné.

Ce n'est cependant pas lui, mais le manager sportif Bruno Derveaux, 50 ans, qui coache l'équipe durant les matchs.

Les chances du Racing mercredi ? "C'est du 90 contre 10", sourit Stijn Meert. Oui mais pour qui ?

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