Van Bommel réaliste: "ce genre de punition nous pendait au nez !"

"Nous avons très bien joué en première mi-temps. On a montré, comme contre le Shakhtar Donetzk (2-3), que nous sommes capables de jouer un très bon football", a justement souligné l'entraîneur de l'Antwerp Mark van Bommel en conférence de presse, mercredi soir après la défaite, 1-4 (mi-temps: 1-0) de son équipe contre le FC Porto, dans le Groupe H de la Ligue des Champions.

La veille l'ancien du Bayern et de Barcelone avait désigné l'équipe portugaise comme la grande favorite de ce duel inégal selon lui.

Et en effet Porto a déroulé en seconde mi-temps, aidé il est vrai par une "floche" d'Arthur Vermeeren dès la remise en jeu.

"Notre joueur le plus important de ces derniers mois a commis une erreur. Il en tirera les leçons et cela ne lui arrivera plus", a pardonné Van Bommel, compte tenu du très jeune âge, 18 ans, du diamant anversois.

"On a vu à quel niveau se joue la Ligue des Champions !"

Après ?

"Après on a vu à quel niveau se joue la Ligue des Champions", a répondu MvB, "vous aussi, je suppose. On en est encore loin, mais personne ne peut nous en vouloir de ne pas avoir su rivaliser avec autant de qualité. On ne doit pas avoir honte. La différence est énorme, et ne peut que nous inciter à travailler d'arrache-pied pour combler progressivement ce gouffre..."

Avec 0 point sur 9 sans avoir encore affronté Barcelone au Bosuil, les chances de l'Antwerp de figurer encore au menu des soirées européennes au printemps prochain semblent désormais fort minces.

Van Bommel en convenait. "Zéro point après avoir déjà joué les deux matches a priori les plus faciles à domicile, ce n'est évidemment guère encourageant", a-t-il admis. "On espérait bien sûr un autre scénario, mais la marche était trop haut, et ce genre de punition nous pendait donc au nez. Il va falloir en franchir plusieurs pour se hisser à un niveau supérieur. Je ne cherche pas d'excuse, mais il ne faut quand même pas oublier qu'on participe pour la première fois à cette épreuve qui est la plus relevée de toutes, parmi celles réservées aux clubs", a conclu Van Bommel.

"C'est la réalité, et nul ne peut l'ignorer..."