Le Top 4, c'était possible, mais avec des si...

Union, Charleroi, Westerlo ! Trois des quatre derniers matches du RWDM auraient pu et même dû lui rapporter sept points, et non un seul, ainsi qu'une place inespérée au pied du podium de la Jupiler Pro League.

Mais on sait qu'avec des "si", on gagne la Ligue des Champions chaque saison.

Il n'empêche qu'une parade doit au plus vite être trouvée, pour éradiquer ce "Felice Time" inversé.

Auteur de son deuxième but de la saison à la 65e minute, après avoir sauvé l'honneur en égalisant au Club Bruges (7-1),  Florent Sanchez aurait évidemment préféré rentrer chez lui avec le sentiment d'avoir offert les trois points à son équipe, en trouvant la faille dans le dispositif implacable de Jonas De Roeck.

"Cela commence à faire beaucoup", peste au contraire le Français prêté par Lyon.

"On avait fait le plus dur", dit-il. "Et encore une fois on se fait piéger dans le temps additionnel. On n’est pas assez solide. On ne doit jamais prendre ce but à la fin. Ou on doit tuer le match avant. C’est vraiment dommage..."

"On n’apprend décidément pas de nos erreurs et ça coûte beaucoup de points. On aurait pu mettre Westerlo, un concurrent direct (pour la descente, ndlr) à 9 points, et se retrouver bien à l’abri dans le milieu de tableau. Ça fait c...."

Le plaisir d'avoir trompé un Sinan Bolat pas très inspiré sur ce coup là était clairement gâché, Sanchez ne pouvant s'empêcher de rester sur le sujet de la frustration, afin d'éviter qu'il ne se répète une quatrième fois dans les prochaines semaines.

D'autant qu'elles seront décisives: à Saint-Trond le 27/10, contre Courtrai le 4/11, et à Eupen le 11/11, avant le grand derby à Anderlecht le 26/11.

L'autobus n'est pas la solution

Il déconseille en tout cas le repli géneralisé - garer l'autobus devant le but - après l'ouverture du score, qui ne garantit jamais le clan sheet, mais aussi une excessive prise de risques pour tenter de faire le break.

Bref il prône "l'équilibre".

"On doit rester en bloc", estime-t-il en effet, "mais en même temps  continuer d’attaquer pour mettre le deuxième parce que mener par deux buts d'écart évite en principe les mauvaises surprises en fin de match."

Pas toujours...

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