Ce jeudi, le RWDM et l'Union Saint-Gilloise vont s'affronter pour rattraper leur match en retard. Une rencontre dont l'horaire a énormément fait parler.
Interrogé sur le sujet une nouvelle fois, Nils Van Branteghem a décidé de ne plus répondre. "Je ne veux plus polémiquer et, donc, je ne souhaite plus aborder ce sujet", s'est contenté de déclarer le responsable du calendrier à la Dernière Heure.
Comme nous vous l'expliquions un peu plus tôt ce mardi, ce manque d'explications et de coopération a irrité les supporters au plus haut point et certains d'entre eux avaient d'ailleurs apposé des banderoles au siège de l'Union belge pour exprimer une fois de plus leur mécontentement.
Accord contractuel
Mais si les fans et les clubs n'ont pas eu gain de cause dans la demande de report du coup d'envoi, c'est en partie à cause des clubs eux-mêmes. Lors de l'attribution des droits télés pour la période 2020-2025, les clubs professionnels avaient décidé de ne faire se chevaucher aucune rencontre pour donner la même visibilité à tout le monde.
Avec le temps, deux cases horaire ont été abandonnées, celle du lundi soir et du dimanche à 21 heures. Un arrangement avec le diffuseur pour ne pas pénaliser les fans. Et si Eleven DAZN était prêt à collaborer cette fois aussi, déplacer le coup d'envoi aurait fait se chevaucher deux matchs.
L'autre solution aurait été de jouer ce mardi. Or, vu que tous les clubs belges qui le pouvaient se sont qualifiés pour les phases de groupes des compétitions européennes, le calendrier est déjà serré et l'obligation de jouer en championnat le dimanche n'aurait pas permis d'enchainer avec une rencontre ce mardi.
Au final, la grille horaire n'offrait donc pas vraiment d'alternative, sinon celle de devoir enfreindre les accords conclus lors de la signature du contrat avec le diffuseur du championnat.