La saison dernière, l'Union Saint-Gilloise a touché le titre du doigt. Si le club a finalement échoué, il a tout de même un bilan plus que positif, aussi sur la scène européenne.
Mais pour les Bruxellois, pas question de revoir le contrat de Karel Geraerts pour la cause. L'entraineur est revenu sur son départ du club pour Sporza : "Serais-je encore en poste si nous avions été champions ? Cela n’aurait rien changé, nous n’avons pas trouvé d’accord pendant les négociations."
"Nous avons commencé à discuter. Je n’exigeais pas de salaire digne de ce qui se fait au Moyen-Orient, j’ai fait une offre raisonnable. Mais elle a été refusée et c’était difficile à comprendre pour moi. Il faut dire que l’Union se fixe des limites et des conditions qui font aussi partie de son succès. Cela concerne aussi les négociations avec les joueurs", ajoute-t-il.
"Ligne de conduite inavouable"
Geraerts explique qu'il a alors voulu prester son contrat initial, à des conditions inchangées. "Mais cette ligne de conduite était inavouable pour l’Union qui a décidé de me licencier.”
"Je savais que si je signais leur proposition, je me retrouverais mal à l’aise sur ma chaise au bout d’un mois et je leur ai fait savoir. Le gros inconvénient de mon licenciement était le timing. Presque tous les clubs avaient fait leurs devoirs", dit celui qui n'a toujours pas retrouvé de club.
Geraerts a pourtant eu des discussions avec le Club de Bruges et la fédération belge au sujet des espoirs : "Mais ce poste à la tête des U21 ne m'intéressait pas."