"La meilleure équipe sur le terrain, c'était Charleroi !"

Felice Mazzù est suffisamment expérimenté à 57 ans, pour savoir qu'une défaite, méritée ou non, c'est une défaite ! 

"J'ai quand même dit la vérité aux joueurs", a-t-il confié en conférence de presse dimanche après le match à Anderlecht (2-1). "A  savoir que la meilleure équipe sur le terrain, c'était Charleroi. Mais cela ne sert bien sûr pas à grand chose si, comme c'est le cas depuis le début de ce championnat, on ne marque pas..."

C'est sûr qu'avec trois buts en cinq matches, pour six concédés, il ne faut en effet pas s'étonner si le Sporting carolo n'a récolté que trois points, et navigue déjà à 6 longueurs du top-6, avant la visite de Saint-Trond dimanche (19h15).

Mazzù ne s'en était pourtant pas caché, Charleroi se déplaçait au Lotto Park pour l'inauguration d'une série de victoires, après un début de championnat stérile. 

Mais il en est finalement reparti avec zéro point.

"C'est donc le match qui me laisse le plus de regrets", a-t-il avoué, "sans doute aussi avec la première heure à Genk (0-0), où on aurait également dû faire la différence..." 

Frustré, mais pas résigné !

N'est-il pas inacceptable d'encaisser un goal deux minutes après avoir enfin égalisé ?

"Oui, bien sûr", admet Mazzù, "les joueurs doivent quand même savoir que la moindre perte de concentration est fatale face à une équipe comme Anderlecht. Et c'est d'ailleurs cela le plus frustrant, ne pas avoir perdu parce que l'adversaire avait plus de qualités, mais à cause d'une faute d'inattention. Jusque là on avait réussi à embêter les mauves, en les bousculant..."

"Il y a donc aussi des motifs de satisfaction", a poursuivi Mazzù, pas du tout résigné.

"La mentalité des joueurs m'a beaucoup plu. Il faut maintenant continuer sur les mêmes bases: presser et courir ! Si on veut gagner des matches et continuer à progresser, il va falloir maintenir de l’intensité tout au long des 90 minutes et du temps additionnel, être efficace dans le rectangle adverse, et éviter les erreurs qui nous coûtent des points...", a-t-il conclu.

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