Laurent Ciman s'était donné une cote de 3 sur 10 après le match contre le Mexique. Plus globalement, c'est toute la défense des Diables Rouges qui a été critiquée après le partage 3-3 contre El Tri.
"C'est ensemble qu'on va y arriver. C'est en équipe qu'on doit défendre", a expliqué Laurent Ciman, dimanche, à Tubize en marge de l'entraînement des Belges à deux jours de leur deuxième duel de préparation contre le Japon à Bruges mardi.
"Les critiques, elles sont là, elles sont fondées. On a pris trois buts, je provoque le penalty...", a reconnu Laurent Ciman. "On doit être meilleurs défensivement. C'est ensemble qu'on va y arriver. C'est en équipe qu'on doit défendre. Cela ne sert à rien de pointer quelqu'un du doigt ou de parler des absents. Avec plus de dialogue et plus de couverture mutuelle, on ne prend pas ces trois buts."
Ciman a son explication concernant les problèmes rencontrés face aux Mexicains. "On état fort écartés, ce qui a posé pas mal de problèmes. Même quand on avait la possession ils restaient à trois devant. Quand tu connais la rapidité des attaquants mexicains, c'est compliqué. Si tu veux anticiper, ils font appel-contre appel et sont partis dans ton dos, tu ne les vois plus jamais. Comme on était fort écartés, il y avait beaucoup d'espace, c'était compliqué de défendre en un contre un face aux Mexicains."
Le sélectionneur Roberto Martinez avait maintenu une défense à trois. "On était un peu coupé en deux avec le système des Mexicains. Une défense à quatre aurait été plus simple, mais le coach voulait nous voir en difficulté, voir comment on allait réagir, il a sûrement tiré des conclusions par rapport à ça. C'est un amical, il voulait tester des choses. Il a vu ce qu'il voulait voir."
Un choix du sélectionneur que Ciman ne conteste pas. "Ce n'est pas frustrant. Il voulait essayer des choses, je n'ai pas de problèmes avec ça."
Ciman ne pense pas que sa prestation aura un impact sur ses prochaines sélections. "Je ne me prends pas la tête avec ça. Je ne commence pas à paniquer. Dans ma tête je suis bien, je donne le maximum quand je suis sur le terrain. Souvent ça se passe bien. Cela s'est passé un peu moins bien le dernier match et il faut continuer à travailler, à montrer mes qualités."
Le raisonnement vaut aussi pour sa participation au Mondial. "Il n'y a pas de stress. J'y vais, j'y vais. J'y vais pas, voilà c'est la vie, c'est comme ça. J'ai eu un drame dans ma vie, après plus rien ne me fera plus souffrir que ça, mais c'est sûr que j'ai envie de faire partie des 23. Ce n'est pas pour un match moins bon de l'équipe, qu'il faut tout remettre en cause."