Le syndicat mondial des joueurs (Fifpro) va retirer sa plainte dénonçant le système des transferts devant la Commission européenne à la suite d'un accord conclu avec la Fifa et qui apporte de nouvelles garanties aux joueurs, ont annoncé lundi les différentes parties.
Un accord, déjà évoqué fin octobre, a été conclu entre la Fifa, la Fifpro, l'Association européenne des clubs (ECA) et le WLF (Syndicat mondial des ligues de foot), sous l'égide du Comité des partenaires de la Fifa, comprenant les confédérations, les fédérations et les acteurs du football professionnel.
Les nouvelles règles décidées visent à "uniformiser la résolution des litiges entre les joueurs et les clubs, notamment en ce qui concerne les procédures relatives aux retards de paiements".
Selon des sources concordantes, aux termes de cet accord, après deux mois de salaires impayés, le joueur aurait le droit de quitter un club. Il pourrait en faire de même en cas de modifications substantielles de son contrat.
Intervenu après 18 mois de négociations, cet accord prévoit également une nouvelle disposition visant à "prévenir les comportements abusifs des parties, tel qu'un club forçant un joueur à s'entraîner seul", selon le communiqué. Par ailleurs, des mesures sont prévues pour accélérer la résolution des conflits.
Ces mesures visent à mieux prévenir et éviter des pratiques abusives répandues dans certains pays, comme la Turquie ou Chypre. Face aux salaires impayés, les joueurs professionnels ont mené des grèves dans différents pays au cours des dix dernières années, notamment en Argentine, au Chili, en Grèce, en Equateur ou encore au Pérou.
Selon la Fifa, le système des transferts connaîtra également "des modifications" et un groupe de travail va être créé, "chargé d'analyser en profondeur le système".