e plus en plus de clubs de football sont concernés par la lutte contre toutes sortes de discrimination. Afin de lutter contre la violence faite aux femmes, l'un d'entre eux vient de prendre une mesure radicale.
Il n'y aura plus de pom-pom girls à la Bombonera pour les matches de Boca Juniors, a-t-on appris mercredi auprès du club argentin, une initiative de soutien à la campagne #NiUnaMenos ("Pas une de moins").
Les "Boquitas", ces cheerleaders qui dansent en jupes courtes et décolletés plongeants en secouant des pompoms aux couleurs du club, n'interviendront plus sur le terrain lors des matches de Boca.
L'objectif est de ne plus légitimer l'objectification des femmes et de soutenir le mouvement social qui dénonce le machisme et les féminicides dans le pays.
Déçues par cette décision, les danseuses ont réclamé le soutien des internautes sur les réseaux sociaux avec le hashtag "QueVuelvanLasBoquitas ("Faites revenir les Boquitas") pour continuer à animer les rencontres.
"Nous acceptons que c'est une décision du club, mais nous ne pensons pas réduire les femmes à des objets comme le considère le club", a déclaré à la presse Rocio Martin, la manager du groupe.
"Nous sommes très tristes. Cela nous fait mal qu'on nous empêche de faire ce qui nous passionne le plus, à savoir la danse et le sport, à cause d'une conception erronée de la violence de genre", a-t-elle ajouté.
Les Boquitas continueront toutefois à animer les matches des équipes de futsal et de basket de Boca Juniors.