Comme tous les lundis sur la
RTBF, les consultants de La Tribune reviennent sur l'actualité du football belge et international. L'un des débats du jour concernait l'arbitrage vidéo (VAR) après que trois phases aient été contestées lors du match entre Charleroi et La Gantoise.
"Depuis le début de la saison, une décision sur quatre a été mauvaise. Cela veut dire que trois fois sur quatre, une bonne décision a été prise. Il faut aussi retenir le positif", a d'abord souligné Marcel Javaux. "Un des problèmes est que l'arbitre voit, dans la "petite caisse noire", des images différentes de celles que nous voyons. L'arbitre vidéo dispose d'un logiciel et présente les images qu'il veut. S'il ne montre pas le bon angle de vue, cela fausse tout", poursuit-il. "Les arbitres sur le terrain et les arbitres vidéos doivent être complémentaires. Le VAR doit intervenir uniquement quand il est certain qu'il y a une erreur".
Pour Rodrigo Beenkens: "Ils doivent être crédibles. Pourquoi ne pas mettre, par exemple, un Serge Gumienny. C'est un enjeu essentiel. On le voit à travers Sébastien Delférière, l'arbitre est fragilisé parce qu'il est désavoué et il y a même un tout bon arbitre qui m'a dit ce week-end : "Vous savez quoi ? Moi, quand je vois qu'il n'y a pas la vidéo, je suis soulagé"".
Marcel Javaux a conclut le débat: "C'est triste, cela devait les aider. On ne fera pas marche arrière. Tout le monde a pleuré pour l'avoir. Il faut maintenant se mettre autour de la table pour essayer d'améliorer les choses."