La rencontre entre Saint-Trond et le Standard de Liège (1-0), comptant pour la 3e journée de Jupiler Pro League, avait fait l'objet de nombreuses discussions suite à l'exclusion d'Orlando Sá. Outre la sanction infligée au joueur, le Standard estimait qu'il y avait eu erreur d'arbitrage et que le match devait être rejoué. La Commission des Litiges, siégeant en degré d'appel, a rendu son verdict.
"Le match ne sera pas rejoué. La commission des Litiges d'appel estime que le règlement du VAR a été correctement appliqué, l'arbitre n'a pas fait de faute", a déclaré Dieter Detollenaere, président de la commission.
En effet, il y a trois options pour reprendre le jeu. Si l'arbitre décide lui-même d'arrêter le jeu et que le VAR n'apporte aucune décision, il effectuera un entre-deux. Si l'arbitre décide d'attendre une interruption mais qu'il ne change pas sa décision, il donnera un coup franc à l'endroit où le jeu s'est arrêté. Par contre, si le VAR venait à changer la décision de l'arbitre, le jeu peut reprendre à l'endroit de cette "nouvelle décision". Orlando Sa a été exclu, dans le temps additionnel, à la suite de l'intervention de l'assistance vidéo (VAR) pour avoir donné un coup à Steven De Petter. Boucaut n'a pas vu la phase. Le 4e arbitre Nathan Verboomen et le VAR Tim Pots l'ont invité à regarder les images. Dès que le jeu a pu être arrêté à la suite d'une faute de Razvan Marin sur Yohan Boli, Boucaut a consulté les images et, sur la base de celles-ci, il a adressé la carte rouge à Sa.
Le Standard estimait que Boucaut aurait dû reprendre le jeu où il s'était arrêté, à savoir là où Marin a commis la faute. Boucaut a relancé le match là où il a adressé la carte rouge à Orlando Sa. Le Standard estimait aussi que cette "erreur d'arbitrage" a eu une grande influence sur le déroulement du match. Après l'exclusion de Sa, Boli a marqué l'unique but du match sur le coup franc consécutif à la carte rouge. Les Liégeois voulaient faire rejouer le match.
Le Bureau d'Arbitrage avait déjà jugé la plainte du Standard non fondée. Il ne reste donc plus qu'un seul recours possible pour les Liégeois, celui de se présenter devant la Cour belge d'arbitrage pour le sport (CBAS).