Le départ de Ronny Deila au Club de Bruges continue de faire beaucoup parler. Certains supporters du Standard ne comprennent pas pourquoi le coach norvégien est parti après une seule saison. Et surtout, ils ne comprennent pas comment Deila a pu les quitter pour rejoindre Bruges. Pour de nombreux supporters, c'est une sorte de trahison.
Philippe Albert est quant à lui beaucoup plus mesuré : "Pour ma part, je ne parlerai pas de trahison dans le chef de Ronny Deila. C'est le foot actuel qui veut cela. Je préfère retenir le boulot qu'il a effectué ces dix derniers mois parce que les résultats obtenus sont miraculeux. Le Standard avait été chercher l'oiseau rare et devait lui apporter des garanties financières pour pouvoir continuer à progresser et cela n'a pas été le cas. Il n'avait pas encore signé chez les Blauw en Zwart que des départs étaient déjà annoncés.
"Bruges, ça ne se refuse pas"
Pour l'ancien Diable Rouge, Ronny Deila a bien fait de rejoindre le Club de Bruges : "Comme Anderlecht dans les années 70, 80 et 90, une offre de Bruges ne se refuse pas. Quel travailleur refuserait de faire le même job en étant mieux payé ? Je constate à quel point les joueurs étaient derrière lui. Et cette communion avec le public, elle était déjà sa marque de fabrique au Celtic et à New York City. C'est un mec entier. Si les fans liégeois ont vivré cette saison, c'est grâce à lui. Évidemment, il sera chaudement accueilli la saison prochaine mais il ne faut pas que la rivalité dépasse les limites non plus. Des fois, je ne reconnais plus mon football."
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