Les événements ont beaucoup fait parler d'eux; lors de la demi-finale aller de Coupe d'Italie entre la Juventus et l'Inter, Romelu Lukaku était victime d'insultes à caractère raciste.
Sanctionné d'un carton jaune alors qu'il célébrait son but devant les tifosi qui l'avaient pris à parti, Big Rom était finalement blanchi par le président de la fédération italienne, Gabriel Gravina.
De leur côté, les autorités enquêtaient sur les responsables de ces insultes racistes et 171 personnes se voyaient finalement frappées de Daspo, l'interdiction de participer à des manifestations sportives.
Ouverture d'un dossier
Mais à Turin, le procureur a voulu aller plus loin en ouvrant un dossier contre les personnes incriminées pour "instigation et propagande de la haine raciale". Ce n'est donc pas une simple interdiction de stade que risquent les 171 personnes identifiées par les caméras et les images publiées sur les réseaux sociaux mais bien plus que cela.Pour le moment, l'enquête suit son cours et les décisions du procureur sont attendues afin de connaitre les sanctions finales. Confrontée de manière récurrente aux problèmes de racisme, l'Italie a donc décidé d'agir pour tenter de faire changer les choses.