À l'Union belge, les derniers temps ont été consacrés à remettre de l'ordre et à préparer le futur. Mais tout ne se fait pas sans douleur.
Les cinq directeurs de l'Union Belge, Tom Borgions, Pegie Leys, Alexandre Lieutenant, Jelle Schelstraete et Sylvie Marissal, ainsi que le CEO ad interim, Manu Leroy se sont réunis ce mercredi pour exposer au président, Paul Van den Bulck, les griefs d'une opposition déterminée à le faire tomber, relate Sudinfo.
Mais après deux heures de plaidoyers soutenus, le conseil d'administration a pour le moment décidé de ne rien décider. Une façon de tenter de retourner à un certain calme et de mettre à profit le weekend pour trouver un terrain d'entente.
Ce qui est reproché à Van den Bulck, c'est son côté trop interventionniste et tâtillon, ce qui empêcherait une fraction rebelle de poursuivre le travail entrepris lors de la présidence de Peter Bossaert.
Au final, on se dirige donc vers un status quo même si le président sait qu'il va devoir se tenir à carreau. La solution privilégiée serait de poursuivre avec les mêmes jusqu'à la nomination d'un nouveau CEO, ce qui risque de prendre encore un peu de temps.