Depuis plusieurs saisons, le Standard accumule les échecs. Les Liégeois ont la coupe de Belgique il y a deux ans, certes, mais ils ont aussi loupé les playoffs 1 à deux reprises.
Pourtant, il n'a rien perdu de sa grandeur. C'est ce qu'à déclaré ce lundi Sébastien Pocognoli, invité sur le plateau de La Tribune, diffusé sur la
RTBF.
"Le fait d'avoir signé si tôt dans le mercato, cela montre que je n'ai pas voulu attendre d'autres possibilités. J'étais en fin de contrat et le Standard est venu via Monsieur Bruno Venanzi. Il m'a expliqué le projet, je l'ai analysé, j'ai vu qu'il y avait pas mal de travail à fournir mais je crois en ce projet. On a la chance d'avoir un président liégeois qui aime le club. J'ai envie de refaire monter le Standard. Il y a du boulot et il faut y croire. Pour moi, le Standard est le plus grand club de Belgique. Je le dis et je le pense sincèrement et pas seulement parce que je suis Liégeois. Il y a moyen de faire des choses exceptionnelles à Liège. J'ai envie que cela remarche et j'y crois".
Il poursuit : "Il faudra 5 ans au Standard pour se restabiliser et de reparler du club comme candidat au titre chaque année. On a perdu ici deux ans même si le club a remporté une coupe de Belgique. On a une bonne équipe, un bon staff et un bon coach, il faut juste un peu de temps mais au Standard, on n'en a pas beaucoup. Il y a beaucoup de pression venant d'un peu partout."
Poco a également eu un mot envers son coach, Sa Pinto: "Son jeu est fait pour le Standard. Il a envie que ses joueurs aillent vers l’avant et souhaitent un pressing constant. Il a pris du temps avant d’imposer sa griffe car cette manière de procéder demande un temps d’adaptation et si un joueur ne suit pas le mouvement, le déséquilibre peut se faire directement sentir. De plus, ça demande pas mal d’efforts".
Enfin, le défenseur est également revenu sur son exclusion dimanche face à Courtrai. "Si je tombe, c’est parce que je suis accroché. Il y a contact, pas simulation. D’ailleurs, je déteste les simulations. J’ai apprécié la manière de procéder de l’arbitre, M. Wouters, qui a accepté de dialoguer avec moi. Ce qui est pourtant impossible en Belgique".