Ronny Deila, ce nom ne vous disait sûrement rien, il y a à peine quelques mois, pourtant, c’est sans aucun doute ce qui est arrivé de mieux au Standard depuis de nombreuses années. Ce ne sont pas les supporters liégeois qui diront le contraire. En une saison, le Norvégien a redressé le club avec très peu de moyens. Celui-ci revient sur ses moments difficiles avant son passage au Standard.
En Écosse, Ronny Deila se mettait tellement la pression qu’il n’arrivait plus à dormir. Il a passé des moments très difficiles, rien avoir avec ce qu’il vit actuellement en Belgique. Il a déclaré : "Je n’étais pas en burn-out. J’avais des symptômes de stress que je n’avais jamais eu auparavant. Par exemple, je pouvais penser à un match que nous devions gagner et j’étais trempé. La sueur me traversait le corps. Une nuit, ma femme était à côté de moi. Elle m’a soudainement touché et j’étais complètement mouillé. Je me disais que je ne pouvais pas m’en sortir. Je me réveillais à cinq heures du matin et je ne pouvais plus dormir. J’avais aussi mal à la tête. J’étais sous pression. Tout était nouveau pour moi. Une nouvelle langue, une nouvelle culture, des clubs 100 fois plus grands qu’en Norvège. Mais je suis fier de moi.”
APPRENDRE
Depuis qu’il est devenu entraîneur en 2008, Ronny Deila est d’ailleurs accompagné psychologiquement par un coach personnel. "Ce n’est pas un coach, plutôt un enseignant. Je pense que les joueurs doivent réfléchir à ce qu’ils font et à ce qu’ils pensent. J’ai beaucoup appris grâce à mes expériences. C’était dur, mais maintenant, plus rien ne sera aussi difficile.”
Pour rappel, Deila avait entraîné en Norvège mais aussi le Celtic Glasgow et New York City. Ce week-end, le Standard a réalisé un match nul face au Cercle. Il jouera son prochain match le 6 mai à domicile face à La Gantoise.
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