Grâce à la pause internationale, Hein Vanhaezebrouck a eu neuf jours pour préparer son premier match sur le banc d'Anderlecht, vendredi soir à Malines. Il n'avait cependant pas tout son groupe à disposition.
"Cela a des avantages et des inconvénients", a-t-il dit jeudi lors de sa conférence de presse officielle d'avant-match. "Il est toujours plus facile de s'intégrer à un petit groupe. Par contre, je n'ai pas pu travailler tactiquement comme je l'aurais souhaité mais je ne veux pas me plaindre: quand un club a beaucoup d'internationaux, c'est qu'il compte de bons joueurs."
Ces derniers jours, on a dit que Vanhaezebrouck n'avait pas apprécié les résultats des tests physiques des joueurs: il dément mais il admet: "Des joueurs en moins bonne condition, il y en a partout. On ne change pas cela en deux jours, ça prend des semaines. Et quand on joue en Coupe d'Europe, c'est encore plus difficile mais nous allons faire notre possible. Nous allons nous entraîner plus longtemps qu'avant mais pas plus vite qu'à l'épique de René Weiler. Et je ne crois pas non plus que les joueurs s'ennuyaient sur le terrain auparavant."
Il se méfie du déplacement à Malines. "C'est toujours difficile, là-bas: on a 17.000 personnes contre soi. Anderlecht y a perdu la saison dernière. Je serais donc heureux de ramener les trois points. Et tant mieux si c'est avec la manière. Ce que je demande avant tout aux joueurs, c'est de prendre leurs responsabilités. J'ai vu de bonnes choses à l'entraînement, je veux les voir en match."
Vanhaezebrouck espère aussi que le public anderlechtois ne se focalisera pas sur un ou l'autre joueur, comme il l'a faire récemment avec Hanni. "Ce n'est bon pour personne", dit Vanhaezebrouck, qui conclut dans la bonne humeur quand on lui demande la plus grosse différence qu'il ait remarquée entre La Gantoise à Anderlecht.
"De chez moi à Gand, il n'y avait pas d'embouteillages", dit-il.