À Charleroi, les seuls trophées qui ont été remportés l'ont été dans les divisions inférieures : deux titres en deuxième division, en 1947 et 2012, et deux autres en troisième division, en 1927 et 1937.
Malgré l'absence de trophées au plus haut niveau, le club peut se targuer d'avoir permis à plusieurs joueurs importants d'avoir éclos chez eux. L'exemple le plus récent est celui de Victor Osimhen.
Si le Nigérian est une véritable star internationale, pour laquelle les plus grandes équipes de la planète sont prêtes à casser leur tirelire, ça n'a pas toujours été le cas. Avant de débarquer au Sporting, il avait manqué un transfert dans d'autres clubs belges.
"À l'été 2018, j'étais malade et j'ai finalement appris que j'avais la malaria. Ils m'ont appelé à Zulte-Waregem et m'ont expliqué que je n'aurais pas passé la visite médicale. Ils ont dit que nous allions signer puis les choses ont changé et l'opération ne s'est pas faite. La même chose s'est passée avec Bruges. Le président m'a dit que si Zulte ne me voulait pas, il ne pouvait pas prendre le risque vu qu'il s'agissait d'un plus grand club", explique le joueur à L'Equipe.
RECONNAISSANCE
"C'était un nouveau traumatisme puis Charleroi est arrivé et je n'y croyais pas. Je leur en serai pour toujours reconnaissant. C'est là que j'ai pu renaitre. J'ai marqué vingt buts et un grand club italien me voulait déjà, je ne dirai pas lequel", poursuit Osimhen.
La suite de l'histoire, on la connait. Après avoir brillé en France, c'est désormais avec Naples qu'il étincelle. Et il ne maque plus grand chose pour qu'il puisse soulever un titre de champion auquel il aura grandement participé.
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