Ces dernières semaines, un jeu de chaises musicales a eu lieu en Jupiler Pro League. René Weiler a quitté Anderlecht et Hein Vanhaezebrouck s'est séparé de La Gantoise pour rejoindre les Mauves. Mogi Bayat a-t-il tout manigancé ?
Pour certains, dont Marc Degryse, les changements d'entraîneur à Anderlecht et Gand sont louches. Mogi Bayat aurait-il volontairement poussé Hein Vanhaezebrouck, dont il est l'agent, vers la sortie, afin de le placer à Anderlecht, où il entretient d'excellentes relations avec la direction ?
Absolument pas. Bayat se proclame même chevalier blanc.
"Tout le monde suspecte un grand complot, mais il n'en est rien. Même si Weiler n'était pas parti, Hein Vanhaezebrouck et La Gantoise se seraient séparés et Hein serait maintenant sans emploi. ", assure-t-il dans
Het Laatste Nieuws.
Le célèbre agent va même plus loin, affirmant qu'il a agi pour le bien de chaque partie.
"Je me donne la Palme d'or de la correction. Après que Hein et Ivan De Witte aient résilié le contrat mardi soir, j'ai dit 'Monsieur le Président, Hein ne veut pas aller à l'étranger, mais il veut retrouver de l'emploi aussi vite que possible. Il déborde d'énergie. La seule solution que je vois pour l'instant, étant donné le départ de Weiler, c'est Anderlecht'" déclare Bayat.
Et c'est ainsi qu'il explique que Anderlecht a payé 500.000 euros à Gand pour un Vanhaezebrouck libre. C'est ce qu'il appelle des "honoraires de gentleman".