Anderlecht traverse une tempête. Les résultats ne sont pas conformes aux prévisions, le niveau de jeu est désastreux, l'entraîneur est parti et Hein Vanhaezebrouck vient d'arriver. Mais en coulisses aussi, ça bouge.
Lundi, dans La Tribune, Rodrigo Beenkens a affrimé qu'Alaxandre Van Damme, l'homme fort d'AB Inbev mais aussi du club, voulait se retirer. Le club serait donc à vendre.
Une affirmation que Herman Van Holsbeeck dément catégoriquement dans La Dernière Heure. "Anderlecht n'est pas à vendre", dit-il. "Ceci dit, le fait que Roger Vanden Stock a déjà 75 ans doit nous faire réfléchir à notre avenir."
Selon nos informations, de nombreux petits porteurs d'actions d'Anderlecht ont été récemment approchés afin de signer un engagement par lequel ils se compromettaient à ne pas faire obstacle à une vente massive de celles-ci en cas d'offre d'un groupe chinois. Pour les inciter à signer, on leur a évidemment promis que, dans ce cas, la valeur des actions serait décuplée. Et Van Damme serait bien entendu le premier à en profiter.
Ces dernières années, Anderlecht a bien travaillé sur le marché des transferts et ses comptes sont revenus à l'équilibre, ce qui en fait une proie intéressante pour les acheteurs potentiels.