La Belgique se déplace à Sarajevo ce samedi pour y défier la Bosnie-Herzégovine, qui devra se passer des services de son meneur de jeu de la Juventus Miralem Pjanic, blessé.
"Mais quand tu vois les joueurs qui peuvent le remplacer, comme Besic ou Jajalo, tu sais qu’ils peuvent jouer d’une autre manière. Et la force offensive de cette équipe, avec Dzeko notamment, est impressionnante. Ils ont aussi le savoir-faire et l’expérience de Visca et Lulic auxquels maintenant s’ajoute Kolasinac… C’est une équipe qui a l’expérience et sait comment se qualifier en Coupe du monde. Ils savent ce qu’ils font. Je ne m’attends pas à une équipe plus faible malgré l’absence de Pjanic."
Martinez ne compte donc pas expérimenter de nouvelles formules samedi, à Sarajevo. "Tu peux le faire quand le match ne compte pas, ce qui n’est pas le cas ici. La Bosnie-Herzégovine doit gagner chez elle, pour terminer deuxième du groupe. On peut s’attendre à une atmosphère hostile dans le stade, comme en Grèce. Nous devons jouer avec le même état d’esprit, et améliorer certains aspects."
Les Diables Rouges se rendront en Bosnie-Herzégovine en ayant déjà leur ticket en poche. De quoi faire craindre une baisse de concentration. "C’est un danger, oui. Pour nous, ce sera un test. Nous devons penser aux trois points. Nous ne devons pas abandonner l’état d’esprit que nous avions en Grèce. Nous en avons besoin à chaque match."
Certains entraîneurs de club voient d’un mauvais œil la présence de leurs joueurs en équipe nationale alors que championnats et coupes d’Europe sont entrés dans le vif du sujet. "C’est une période très chargée pour tous les joueurs", a reconnu Martinez. "Mais c’est du temps utile pour nous, pour travailler ensemble, pour préserver notre position au classement mondial. Nous prenons tout en considération, mais à présent, c’est la trêve internationale, c’est ce qui compte."