Ce vendredi midi, le Standard comparaissait devant la commission des litiges d'appel. Pour rappel, le club de la cité ardente n'est pas d'accord avec une décision que Monsieur Boucaux a pris en tout de fin de match face à Saint-Trond.
En effet, lors d'une action offensive du Standard, Orlando Sa avait donné un coup de pied volontaire à un défenseur de Saint-Trond et avait pris un carton rouge pour ce geste suite à la révision vidéo qui avait eu lieu quelques secondes plus tard après qu'une faute ait été sifflée à l'entrée du rectangle du Standard. Néanmoins, l'arbitre décide alors de faire reprendre le jeu à l'endroit du carton rouge et non pas aux abords du rectangle des Rouches comme sifflé initialement.
Une décision que le Standard conteste et que le club a défendue une nouvelle fois ce vendredi: "Ce n'est pas explicite dans les Lois du jeu, mais c'est très clair dans le règlement de l'IFAB – qui rédige aussi les Lois du jeu – concernant l'arbitrage vidéo. Après l'utilisation de l'arbitrage vidéo qui donne lieu à une carte rouge, le jeu aurait dû reprendre là où l'arbitre l'a arrêté et non à l'endroit de la faute qui a engendré l'exclusion." a déclaré Pierre Locht à la DH.
Pour ce qui est de Saint-Trond, Monsieur Boucaut a évidemment prit la bonne décision: "Dans leur décision, ils rappellent la loi 5 des Lois du Jeu. L'arbitre ne peut pas changer sa décision si le jeu a repris ou s'il a sifflé la mi-temps ou la fin du match. Or, ici, comme le dit le Bureau d'arbitrage, le jeu n'a pas repris puisqu'il n'a pas été interrompu après la faute d'Orlando Sa. L'arbitre ne l'a pas vu donc il a laissé le jeu se poursuivre jusqu'à la faute de Marin. Il pouvait donc changer sa décision. Je rappelle que c'est Saint-Trond qui a été désavantagé car on passait d'un coup franc près du but du Standard à un coup franc depuis notre rectangle"
Désormais, la commission des litiges d'appel doit trancher pour savoir qui a raison et qui a tord. Pour rappel, le Standard souhaite que le match soit rejoué.