Vente truquée d'Anderlecht - "Coucke veut juste récupérer de l'argent"

Quatorze personnes soupçonnées de malhonnêtetés commises lors de la vente du RSC Anderlecht à Marc Coucke, qui aurait payé beaucoup trop cher, cinq millions d'euros de trop, en 2017, ont été renvoyées devant le tribunal correctionnel par le Parquet fédéral.

Mais l'audience qui était prévue ce mardi a été reportée.

Parce que les avocats de deux des deux principaux accusés, Daniel Spreutels (Herman Van Holsbeeck) et  Dimitri de Beco (Christophe Henrotay) ont demandé des devoirs d'enquête complémentaires.

Une chose semble sûre, ni l'un ni l'autre des inculpés n'acceptera une transaction. Ils viendront s'expliquer devant le tribunal, et sont confiants quant à l'issue du procès.

"Toute cette histoire de vente truquée", résume Maître  Dimitri de Beco dans La Dernière Heure - Les Sports (https://tinyurl.com/2p8x8a3j), "a été lancée à l'origine par Anderlecht, qui cherchait un prétexte pour ne pas verser sa commission de deux millions d'euros à mon client. Mais depuis monsieur Henrotay y a volontairement renoncé dans un  geste de bonne volonté vis-à-vis d'un club financièrement aux abois. Marc Coucke, qui cherche de toute évidence par tous les moyens de récupérer une partie de l’argent qu'il a si mal investi, espère en avoir trouvé un. Et le parquet roule apparemment pour lui..."

 "Nous avons donc réclamé des devoirs d’enquête complémentaires, qui démontreront que les choses ne se sont absolument pas passées comme l'affirme Anderlecht", conclut  l’avocat Dimitri de Beco.

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