Lorsqu'il est arrivé à Sclessin poussé dans le dos par Georghe Hagi, on disait qu'il était plus fort que Nicolae Stanciu, son compatriote et équipier en équipe nationale de Roumanie. En plus, il n'avait pas coûté le tiers du prix de l'Anderlechtois.
Mais depuis janvier, Razvan Marin n'a pas eu beaucoup l'occasion de montrer qu'il a un beau coup de patte. Depuis qu"il a pris l'équipe en main, Ricardo Sa Pinto l'a laissé sur la touche, préférant aligner un duo central plus costaud mais moins créatif avec Bokadi et Agbo.
Face à Heist, Marin a marqué des points. "Il y a plusieurs matches que Marin aurait pu commencer. Mais ses qualités ressortent davantage lorsque les circonstances sont favorables. Mercredi, je savais que nous allions être dominants et que nous contrôlerions le jeu dans les quarante derniers mètres", a expliqué Sa Pinto à
La Dernière Heure.
"Je lui ai toujours dit ce que j’attendais de lui. Améliorer les joueurs en fonction de mon idée de jeu, c’est une partie de mon boulot".