En se retirant, Wouter Vandenhaute espérait échapper à l'œil du cyclone, mais après un article cinglant paru dans HUMO, le président non exécutif d'Anderlecht est à nouveau sous le feu des critiques. Parmi toutes ces révélations, l'hebdomadaire annonce également des nouvelles très douloureuses. Il semble que le juge et le Tribunal arbitral du sport de Belgique aient donné tort au RSCA dans sa croisade contre les agents.
Depuis l'arrivée de Marc Coucke à la tête de l'entreprise, les Bruxellois luttent contre ce qu'ils considèrent comme des agents malhonnêtes, tels que Mogi Bayat, Christophe Henrotay et Didier Frenay, dont les commissions des années précédentes étaient devenues incontrôlables. Ainsi, fin 2018, Coucke a même cessé temporairement tout paiement à ces agents. Plus tard, en tant que défenseur d'un environnement footballistique propre, il a promis à plusieurs reprises de faire les choses différemment, notamment à la suite de l'opération Mains propres.
Les versements à Bayat ont même été interrompus et le Sporting a porté plainte contre l'agent. "En raison d'un manque de transparence, des doutes existent autour de certains transferts qu'il a effectués en tant que mandataire de RSCA, ce qui a entraîné une cessation des paiements", avait-on alors indiqué. "Le club n'abandonnera pas sa procédure et n'effectuera aucun paiement tant que la situation ne sera pas totalement claire. Le club n'a d'autre choix que de défendre ses droits devant les tribunaux."
COMPENSATION
Mais il semble que le club bruxellois va perdre cette bataille. Selon Humo, Anderlecht risque même une condamnation pour diffamation. Anderlecht est accusé d'avoir malicieusement déclaré des faits inexacts, avec l'intention de causer des dommages aux parties lésées. Peut-être que Bayat et consorts, qui ont récemment pris leur revanche avec le feuilleton Tolu Arokodare lors du Deadline Day, peuvent s'attendre à une compensation.