Etonnante nouvelle à Anderlecht ce mercredi, puisqu'on y apprend que la justice a franchi de nouvelles étapes dans l'enquête sur une éventuelle fraude lors de la vente du club en 2017. Pas moins de 14 suspects devraient répondre devant le tribunal, dont l'ancien président Roger Vanden Stock, l'ancien directeur Herman Van Holsbeeck, l'ex-CEO Jo Van Biesbroeck et l'agent Christophe Henrotay.
Ils sont accusés d'escroquerie, de faux et de blanchiment d'argent, entre autres, pour avoir prétendument surpayé Marc Coucke lors de la vente d'Anderlecht en établissant de faux contrats et en donnant de fausses informations sur la situation du club. Ce dernier n'a pas hésité à parler de "cadavres dans placard" après la vente, ce qui semble maintenant confirmé par l'enquête judiciaire.
"Je suis ravi et très reconnaissant que le tribunal maintienne le rythme dans cette affaire. Cette mesure confirme malheureusement ce que nous avons ressenti pendant des années après la prise de contrôle", a répondu Coucke à Sporza. "Que nous avons eu des années difficiles, que des cadavres sont sortis du placard avec des pratiques peu recommandables. Cela a eu beaucoup de conséquences."
MALAISE
Ceux-ci, selon Coucke, contribuent également à la situation difficile dans laquelle se trouve actuellement Anderlecht. "Je ne veux pas me cacher derrière ça. Anderlecht ne devrait jamais être 11e au classement. Nous devons travailler très dur pour renverser cette situation. Mais en partie, nous traînons encore ces pratiques sur le plan financier et structurel", affirme-t-il. "Si ces pratiques sont avérées. Ensuite, nous ferons tout notre possible pour récupérer ces dommages. J'aurais également préféré que la reprise se passent bien et que nous vivions maintenant de bons moments. Et aussi pour nos supporters."