A l'image de son club de Mouscron, Jonathan Bolingi est l'une des sensations de ce début de saison en Jupiler Pro League. Beaucoup s'étonnent qu'il n'a pas vraiment reçu sa chance au Standard. Jankovic en explique les raisons.
Arrivé l'hiver dernier en provenance du TP Mazembe, Jonathan Bolingi n'a obtenu que très peu de temps de jeu au Standard. L'attaquant congolais n'a été titularisé que deux fois et n'a joué que quelques bouts de matches.
Cet été, il a été prêté à Mouscron, où il cartonne avec déjà cinq buts inscrits. Aleksandar Jankovic, coach du Standard la saison passée, explique pourquoi il ne l'a pas fait jouer davantage.
"C'était déjà une star dans son pays mais il fallait qu'il s'adapte chez nous. Le contexte n'était vraiment pas favorable. L'équipe ne tournait pas. Il n'est arrivé qu'en février parce qu'il a d'abord dû régler des problèmes administratifs. Et puis, sur le plan purement sportif, c'était difficile pour moi de lui donner beaucoup de temps de jeu", explique le coach serbe dans
Sport/Foot Magazine.
A cette explication, Jankovic ajoute une autre raison, extra-sportive: le quota de joueurs belges sur la feuille de match.
"J'avais un Orlando Sa qui pétait la forme et qui marquait pas mal de buts. Il était incontournable, évidemment. C'était logique que je fasse confiance à un Belge,Renaud Emond, comme attaquant numéro deux", estime-t-il.
Enfin, Jankovic rappelle que les débuts de Bolingi en Rouche furent laborieux: "Je lui ai donné ses premières minutes de jeu contre Malines. Il a raté trois ou quatre occasions parce qu'il voulait en faire trop, et trop vite. Il était trop précipité, il avait trop envie de se montrer. Mais je lui voyais des qualités. Malgré son gabarit, il est relativement mobile. Il pèse sur les défenses".