A peine devenu le "big boss" d'Anderlecht, l'homme d'affaires Marc Coucke avait "gentiment" annoncé au célèbre avocat Daniel Spreutels que le Sporting n'avait désormais plus besoin des services qu'il rendait depuis des lustres, et sèchement renvoyé illico presto l'ex-manager général du Sporting Herman Van Holsbeeck.
Devenu peu après administrateur de l'Union Saint-Gilloise, de l'autre côté du canal, Maître Spreutels a depuis salué les cinq derbies victorieux de son nouveau club avec un petit sourire de satisfaction.
Et il espère que la série se poursuivra dimanche au Lotto Park, même si la partie s'annonce cette fois un peu (ou beaucoup ?) plus difficile que les précédentes.
"IL VEUT SE BATTRE"
Mais il est aussi le défenseur de Van Holsbeeck dans l'affaire du Footbelgate, qui semblait pratiquement prématurément bouclée, le parquet fédéral ayant laissé entendre (voir Footnews: https://tinyurl.com/3jhs9zza) que tous les inculpés - il y en a 57 - avaient accepté des transactions pénales pour éviter de comparaître lors d'un procès.
Tous les accusés sauf... Herman Van Holsbeeck, semble-t-il.
"Il n'a en tout cas jamais évoqué la question d’une transaction", raconte Maître Spreutels dans La Dernière Heure - Les Sports. "Il veut se battre pour aller devant le tribunal et laver son honneur..."
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