Après l'élimination décevante à la Coupe du monde au Qatar, Roberto Martinez a immédiatement fait savoir qu'il démissionnait de son poste après plus de six ans en tant qu'entraîneur national des Diables rouges. L'Espagnol a ressenti un manque de respect parce que la fédération de football n'a pas voulu prolonger son contrat avant le tournoi et a donc pris la décision de s'en aller. Avec cela, c'est une ère qui s'achève.
Martinez a succédé à Marc Wilmots après le blâme contre le Pays de Galles en quart de finale du Championnat d'Europe 2016. Il a rapidement suscité un regain de positivisme autour de l'équipe nationale, mais celui-ci a laissé place à la critique ces derniers mois. L'une des choses que l'on reproche à Martinez, c'est de n'avoir jamais pu obtenir un prix avec les Diables malgré tout le talent accumulé.
Le titre le plus proche de Martinez a été la Coupe du monde 2018, au cours de laquelle la Belgique s'est inclinée face à la France en demi-finale. Lors du championnat d'Europe de l'été dernier, le parcours s'est arrêté en quart de finale et en phase de groupe au Qatar. En Ligue des Nations, le meilleur résultat a été la quatrième place en 2021, après avoir perdu contre la France et l'Italie lors du Final Four.
PAS D'ÉCHEC
Malgré cela, Martinez ne pense pas avoir échoué en tant que sélectionneur national. "Cela aurait été un échec si nous n'avions jamais essayé", déclare-t-il à Wirtualna Polska. "Et ça n'a jamais été le cas. À chaque tournoi, nous avons essayé de gagner avec un football clinquant et offensif. Lors de la Coupe du monde en Russie, nous avons éliminé le Brésil et perdu en demi-finale contre le futur champion du monde. Au championnat d'Europe, nous avons perdu contre l'Italie, qui allait remporter le tournoi. Mais je regrette que cette grande génération n'ait jamais été primée, car elle le méritait certainement."