Roberto Martinez était un interlocuteur de choix dimanche lors d'un événement de 'Voetbal Vlaanderen', fédération flamande de football. Le sélectionneur national a répondu, dans la cafétéria du HO Bierbeek, aux questions de jeunes joueurs et entraîneurs.
Roberto Martinez était un interlocuteur de choix dimanche lors d'un événement de 'Voetbal Vlaanderen', fédération flamande de football. Le sélectionneur national a répondu, dans la cafétéria du HO Bierbeek, aux questions de jeunes joueurs et entraîneurs.
Lors de cette séance de questions-réponses, Martinez n'a pas voulu aborder le cas Radja Nainggolan, absent de la sélection belge pour les deux prochaines rencontres des Diables. "Je suis particulièrement attentif aux prestations des joueurs à l'entraînement. En cas de bonne impression, je les sélectionne", a brièvement raconté l'Espagnol. "Nous avons une liste de près de 60 joueurs que nous suivons, la fédération a un large réseau de scouts. Nous essayons d'aller voir leurs matches le plus souvent possible. C'est important de pouvoir observer la manière dont ils se comportent sur et en dehors du terrain, comment ils s'échauffent ou fêtent un but par exemple."
Martinez a ensuite été interrogé par un jeune joueur sur les montants exorbitants qui régissent désormais le football mondial. "Les prix ne correspondent pas à la réelle valeur des joueurs mais les clubs sont prêts à mettre ces montants sur la table. C'est une situation particulière de voir certains joueurs entrer en grève (comme Ousmane Dembélé avant son transfert au FC Barcelone, ndlr). L'amour du club est devenu un phénomène très rare."
Selon le Catalan, l'avenir du football belge est assuré à un brillant futur. "Notre cellule de scouting réalise de l'excellent travail et je sais que de nombreux Belges sont très talentueux", a ponctué Martinez, qui s'est ensuite adonné à une longue séance d'autographes.