On ne va pas dire qu'on s'attendait à cette défaite, 0-1, de l'Union Saint-Gilloise contre l'Union Berlin, jeudi soir lors de la 6e et dernière journée du Groupe D de l'Europa League de football.
Mais elle n'était pas imprévisible.
D'abord parce que très souvent, c'est l'équipe dans l'obligation absolue de l'emporter qui gagne.
Ensuite parce que lors de la conférence de presse de mercredi (voir Footnews: https://cutt.ly/hNKOiKZ), Karel Geraerts avait promis d'aligner "une équipe capable de battre l'Union Berlin". Ce qui, décrypté, veut dire: une bonne équipe, mais pas la meilleure.
Or il aurait justement fallu opposer le meilleur onze de l'Union, et des joueurs se livrant à 125 %, pour tutoyer le leader de la Bundesliga. Ce qui compte tenu des circonstances, à ce stade de la saison, avec trois matches importantissimes (Westerlo ce dimanche, Cappellen en Coupe mercredi, et le Standard dimanche prochain) au programme, avant l'intermezzo Coupe du monde, n'était pas raisonnablement envisageable.
Tout donner, et avec les meilleures forces, alors que la première place était déjà assurée, aurait été de l'inconscience.
Parce que le romantisme n'a désormais plus cours à l'Union qui a passé un cap. Ce sont maintenant les résultats qui comptent, alors que la concurrence en Jupiler Pro League est devenue plus féroce...
5% trop court
"On a surtout manqué de maîtrise", a estimé Geraerts, qui s'est déclaré "très déçu" après le match. "On n'a pas mal joué, on a même plus ou moins fait jeu égal avec un gros adversaire, mais sans réussir à prendre le dessus, ni à trouver le bon tempo. Sauf peut-être tout à la fin. En plus Berlin s'est retrouvé dans une situation idéale en ouvrant assez rapidement la marque (Sven Michel, à la 6e minute, ndlr). Il a manqué de la justesse à la plupart de nos actions. Mais vous avez raison, on aurait sans doute trouvé ce qui nous a manqué, je dirais grosso modo 5% dans chaque domaine, s'il avait absolument fallu gagner ce match. Maintenant on termine premier avec 13 points sur 18, et je crois qu'on peut en être fier. On va maintenant mettre la Coupe d'Europe entre parenthèses un bon moment (jusqu'en mars, ndlr), et se concentrer sur nos autres objectifs. Westerlo, dimanche (16 heures) pour commencer. On doit faire de bonnes choses dans les trois matches qui arrivent...", a conclu Karel Geraerts.
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Voici les adversaires des quatre clubs belges en Coupe d'Europe (https://www.footnews.be/news/343770/voici-les-adversaires-des-quatre-clubs-belges-en-coupe-deurope).