Un Autrichien a chassé un autre, au Cercle de Bruges. Le renvoi de Dominik Talhammer qui avait quand même effectué du bon travail était plutôt surprenant. Mais son compatriote Miron Muslic a déjà séduit.
La prestation du Cercle dimanche soir à l'Union a en effet été remarquable, malgré la défaite (2-1). Elle prouve que les débuts victorieux du nouveau coach à La Gantoise, 3-4, une semaine plus tôt, ne tombait pas du ciel, comme l'avait plus ou moins insinué Hein Vanhaezebrouck.
"Je suis touché par vos compliments", a-t-il déclaré en conférence de presse, "mais aussi très triste, après avoir pu mesurer la détresse des joueurs dans le vestiaire. Je dois toutefois féliciter l'Union qui a parfaitement réussi à switcher vers le championnat après son exploit à Braga en Europa League. Ce qui est toujours très difficile..."
CERCLE - EUPEN, CAPITAL
"Mais bravo aussi à mon équipe qui n'aurait pas pu plus mal entamer ce match. C'est toute la différence avec le précédent à Gand, où on a toujours été devant au marquoir. La mentalité était par contre la même, et c'est une grande satisfaction d'avoir vu tout ce stade craindre qu'on égalise, après avoir été mené 2-0 à un quart d'heure de la fin. On a eu de très belles chances de réussir cette gageure, et il est bien dommage de les avoir manquées. Quatre points sur six contre deux des meilleures équipes du championnat, cela aurait été génial. Mais je suis très confiant pour la suite", a conclu Muslic, 40 ans, qui se définit lui même comme un "coach offensif".
Prochain match, capital: Cercle de Bruges (16e, 9 points) - AS Eupen (17e, 9 points) samedi (18h15).
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