Le premier penalty obtenu après intervention de la VAR, ou assistance-vidéo à l'arbitrage, a été accordé à Cagliari samedi dès la première journée du Championnat d'Italie, mais Gianluigi Buffon, le gardien de la Juventus Turin, l'a repoussé.
Comme en championnat d'Allemagne, chaque match de Serie A est, à partir de cette saison, concerné par l'assistance-vidéo à l'arbitrage.
Et il n'a pas fallu attendre longtemps pour assister à sa première utilisation. A la 37e minute de ce Juventus-Cagliari, premier match de la première journée, l'arbitre Fabio Maresca a d'abord sifflé un corner pour Cagliari.
Mais il est ensuite revenu sur sa décision après avoir été interpellé par les assistants-vidéo et a accordé un penalty aux Sardes pour une intervention jugée irrégulière dans la surface d'Alex Sandro sur Duje Cop.
Entre le moment où il a montré le point de corner et celui où il est revenu du bord du terrain où il a revisionné l'action pour siffler le penalty, il s'est écoulé une minute et dix secondes. Le penalty de Farias a ensuite été repoussé par Buffon.
Sur la chaîne Mediaset Premium, le choix de l'arbitre a été longuement discuté à la pause. Graziano Cesari, ancien arbitre et consultant arbitrage de la chaîne, a d'abord évoqué une "intervention incorrecte" d'Alex Sandro.
Mais pour le consultant Alessio Tacchinardi, ancien joueur de la Juventus, il est "impossible de donner pénalty là-dessus". "Les matches vont finir à 10-10. Il le touche à peine. Pour moi, il n'y a rien. Vous aurez 10 penaltys par match", a-t-il jugé.
"C'est formidable. On va faire des émissions uniquement sur la VAR. Mais je dois dire que les joueurs de la Juve n'ont pas protesté", a de son côté déclaré Ciro Ferrara, ancien grand défenseur de Naples et de la Juventus.