Lors d'une vidéo publiée par le Standard de Liège sur ses réseaux sociaux, le coach norvégien Ronny Deila a expliqué pourquoi, selon lui, le Standard montre un visage différent par rapport à la saison dernière.
"Il y a beaucoup de choses. Une toute autre solidarité. Les joueurs aiment être ensemble et se respectent mutuellement, et il y a de la justice au sein du groupe. Les joueurs se parlent si des choses ne leur conviennent pas ou au contraire ils se félicitent su les choses sont bien faites. Tout le monde sait ce qu'il doit faire. quand ils viennent travailler il savent ce qu'on attend d'eux que ça soit dans la culture ou sur le terrain".
Jusqu'à présent, la majorité des joueurs qui ont disputé les premiers matches de championnat étaient déjà là la saison dernière. "Je pense qu'ils ont gagné en confiance grâce aux résultats et ont compris qu'ils ne sont rien sans l'équipe", poursuit Deila. Tout cela crée de la solidarité. ainsi que les fondations essentielles pour performer et donner le meilleur. Pour moi c'est la base. Je leur ai dit en arrivant, pour vous sentir bien: comprenez ce qu'on attend de vous, considérez-vous importants, faites partie d'un projet, ne vous cachez pas, sentez-vous aimés, sentez-vous importants pour le groupe et nous allons beaucoup nous amuser ensemble.
S'AMUSER
"Gagner est amusant et être performant aussi. Mais s'entraîner doit aussi être amusant et vous devez le ressentir quand vous venez au boulot. Et aujourd'hui, toutes ces choses sont bien intégrées et chacun se pose cette question: comment puis-je me rendre meilleur. C'est là-dedans que l'on met notre énergie. Comment pouvons-nous performer sans savoir ce que je vais devoir faire sur le terrain demain, sans savoir si le coach va me dire bonjour aujourd'hui ou sans savoir si je vais m'entraîner avec la réserve ou l'équipe première, sans savoir si je vais être puni aujourd'hui.
"C'est l'état d'esprit qui a changé mais ça peut vite nous échapper si nous ne gardons pas le cap. Il y a encore beaucoup de choses que nous pouvons améliorer. Mais si tout le monde tire dans la même direction, en fin de compte, nous pouvons devenir très forts. C'est ce que je pense quand je vois des équipes comme Bruges, la consistance qu'ils ont depuis des années et le niveau qu'ils ont atteint. Ce n'est pas une coïncidence".