Les clubs du G5, Genk, Anderlecht et Bruges, du moins, ainsi que le Standard, ont finalement obtenu ce qu'ils réclamaient depuis longtemps: le droit d'inscrire leur équipe U23 dans le championnat belge du deuxième niveau, où ils ont même effectué de bien meilleurs débuts que Bruges NXT, le seul à avoir déjà arraché ce privilège, il y a deux ans.
Leur présence a peut-être et même sans doute des avantages pour le football belge en général, mais aussi, voire surtout; des inconvénients, en ce sens qu'elle va influencer les luttes - vitales - pour la montée ou le maintien, des "vraies" équipes.
Chaque week-end se disputent en effet des matches entre équipes réserves, ou entre une équipe première et une équipe bis, avec en commun qu'ils se déroulent dans des stades quasiment vides.
Or le football, sans spectateurs, la crise sanitaire l'a prouvé, ce n'est pas vraiment du football.
Anderlecht, qui malgré quelques campagnes peu en rapport avec son rang de superpuissance de notre compétition, en reste une envers et contre tout, espère cependant attirer au moins une bonne partie de ses abonnés au stade en leur accordant la gratuité pour les matches à domicile de sa deuxième équipe, et aussi de l’équipe féminine.
Le Standard estime lui que cette politique dévaloriserait (encore un peu plus) la compétition, et il en coûte par conséquent 10 euros (au lieu de 15) à ses abonnés, pour soutenir le SL16 FC, sa deuxième équipe professionnelle.
QUI A RAISON ?
Quelle que soit la réponse à la question, il est en tout cas sûr que les jeunes pousses du Standard devront se passer de l'ambiance qui fait la réputation du chaudron de Sclessin, et que des matches de deuxième division vont se disputer devant moins de mille spectateurs, là où ils sont parfois jusqu'à 50.000 en Allemagne ou en Angleterre...
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"Un retour au Standard ? Pourquoi pas ?" (Dieumerci Mbokani) https://www.footnews.be/news/334118/un-retour-au-standard-pourquoi-pas-dieumerci-mbokani