Si Roberto Martinez est d'abord connu pour son rôle de sélectionneur national de l'équipe masculine, son rôle de directeur technique l'amène à suivre de près le parcours des Red Flames à l'Euro.
Des Belges qui vont tenter de se qualifier pour les quarts de finale de la compétition ce lundi soir lors de leur dernier match de phase de groupe contre l'Italie. Une qualification en partie conditionnée par le résultat de l'Islande face à la France, donnée comme une des favorites à la victoire finale.
Plus globalement, c'est la question du football féminin en Belgique qui a été posée par Het Laatste Nieuws à Roberto Martinez. Et pour lui, s'il y a une distance assez grande entre les grandes nations telles que l'Angleterre, l'Allemagne ou l'Espagne et les autres, c'est parce qu'il y a des différences importantes dans les compétitions dans lesquelles évoluent les joueuses en-dehors de leur sélection.
PROGRESSER
C'est donc de ce côté-là surtout que la Belgique doit progresser avec un travail qui doit être fait chez les jeunes selon Martinez. Et pour lui, le travail peut prendre un certain temps avant de porter ses fruits.
"On ne peut pas créer vingt clubs compétitifs en même temps. Cela peut prendre encore dix ans avant que nous puissions vraiment bénéficier de ce processus", explique-t-il. Il faudra donc se montrer patients avant de voir la Belgique rivaliser potentiellement avec d'autres grandes nations, qui continueront évidemment à progresser de leur côté.
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