La saison dernière, Vincent Kompany a parfois fait des choix que tout le monde n'a pas compris à Anderlecht. À commencer par certains joueurs.
Ce fut notamment le cas avec Benito Raman, avec qui les relations ont parfois été tendues. "Après le match de l’Union, je ne pouvais pas juste être brave et dire ‘désolé’. Je suis quelqu’un de direct. Je dis ce que je pense et tant pis si ça me revient en plein visage. Kompany savait qui j’étais et que parfois ça clashe", explique-t-il à la DH.
DECEPTION
"Après l’Union, il m’a dit que je ne pouvais pas faire de telles déclarations (il avait déclaré qu'il n'était pas content de son statut, ndlr). Nous en avons discuté", ajoute Raman. "Si j’avais été plus jeune, j’aurais peut-être été plus fâché au vu de la situation générale et j’aurais dit autre chose que ce que je dis maintenant. J’ai l’expérience pour savoir qu’un jour tu es le héros et le lendemain tu es conspué. J’étais déçu d’avoir moins joué mais c’est comme ça. Vincent m’a téléphoné après mes vacances pour me dire que la situation n’avait pas été idéale pour moi mais qu’il était content d’avoir bossé avec moi."
Un Benito Raman qui a été contacté par Peter Verbeke après le départ de Kompany pour lui signifier que le nouvel entraineur, dont le nom n'était pas encore connu à ce moment-là, comptait sur lui. Raman pourrait donc être unbe pierre angulaire du système de Mazzù.