Après plusieurs semaines de tractations, Ronny Deila a fini par signer officiellement au Standard ce lundi. Un entraineur qui pourrait faire de nouveau de Sclessin un chaudron.
La RTBF a interrogé Matthias Van Halst, un journaliste belge free-lance qui suit de près la Major League Soccer et qui connait donc bien le Norvégien. "Deila prône un football dominant et énergétique, toujours porté vers l’avant, avec des combinaisons au sol rapides et des passes tranchantes qui cassent les lignes. Il veut s’installer dans le camp adverse et maîtriser le jeu… même s’il ne fait pas de la pure possession à la Pep Guardiola : Delia veut des à-coups et de grosses accélérations qui acculent l’opposant… Mais New York était aussi très efficace sur les phases arrêtées, ce qui prouve que le travail à l’entraînement était très structuré", explique-t-il.
COMPLETEMENT FOUS
Celui que certains n'hésitent pas à appeler le Jürgen Klopp norvégien risque d'enflammer les supporters, qui ne demandent que ça après une saison catastrophique. "Avec New York, les débuts de mi-temps étaient toujours complètement fous! (sic). En football, la plupart des buts sont souvent marqués en fin de match, quand les équipes fatiguent ou se relâchent tactiquement", ajoute Van Halst.
Avant de conclure: "Avec le New York de Deila, c’était tout le contraire: l’équipe a marqué plus de 60 goals sur la saison… mais 10 ont été inscrits durant le premier quart d’heure et 16 autres en début de 2e mi-temps! Donc avec Deila, on sort toujours des vestiaires à fond les ballons (sic): s’il fait pareil au Standard, le public n’aura pas intérêt à arriver en retard!"