"Coach of RSC Anderlecht", a déjà spécifié Felice Mazzù sur son compte Instragram (https://cutt.ly/XJzR1UC). Il n'empêche qu'ayant donné son préavis à l'Union Saint-Gilloise, il y est encore en principe lié pour douze semaines (selon l'ex-administrateur Jean-Marie Philips qui maîtrise parfaitement cette matière, mais seulement six semaines selon Dimitri Dedecker, avocat en droit du sport).
Même s'il ne lui sera pas demandé de les prester. D'autant que juin est le mois des vacances...
Mais elle ne renoncera en revanche pas à l'indemnité exigée de 500.000 euros, alors que les mauves ne veulent lui accorder que la moitié de cette somme.
Une clause du contrat de l'ex-coach autoriserait pourtant l'Union à réclamer une compensation plus élevée si l'entraîneur lui-même est partant", précise à ce sujet Het Nieuwsblad. (https://cutt.ly/DJzco9q).
LE DROIT AU TRAVAIL PRIME
Le dossier pourrait finalement se dénouer devant le tribunal du travail.
Surtout si Mazzù devait débuter le 20 juin à Neerpede, alors que son préavis à l'Union serait toujours en cours.
Mais son ancien club aurait peu de chances d'être gagnant, selon Dimitri Dedecker
"Parce que le droit du travail est impératif, et prime toujours sur toute clause du contrat restreignant les droits du salarié. Or une clause imposant une indemnité de départ plus élevée sera très probablement considérée comme une telle limitation", explique-t-il en effet dans Het Laatste Nieuws (https://cutt.ly/2JzQ4tV).
"La réclamation de l'Union devant les tribunaux ne devrait donc pas lui donner satisfaction", présume-t-il. "D'après ce que j'ai compris, Anderlecht est prêt à payer un peu plus que l'indemnité de départ légalement établie, mais pas la totalité de la clause, comme le souhaite l'Union."
CONCLUSIONS ?
"Mon expérience me permet d'estimer que si les deux parties sont actuellement en colère, elles parviendront toutefois bientôt à un compromis. Mazzù (en réalité Anderlecht, ndlr) paiera un peu plus que prévu par la loi, et l'Union devra se contenter de moins que le paiement forfaitaire indiqué dans le contrat. Sinon l'Union convoquera Felice Mazzù au tribunal du travail. L'affaire serait alors reportée d'environ dix mois, période pendant laquelle toutes les parties pourront mettre leurs arguments sur papier et échanger les conclusions, puis enfin plaidée devant le tribunal du travail. Mais cela n'ira jamais aussi loin selon moi. Un accord peut en effet être conclu à tout moment afin qu'au final, il n'y ait pas de procès...", conclut l'avocat.