A peine de retour sur le banc de La Gantoise, samedi (20h45) contre Malines lors de la troisième journée du Play-off 2, Hein Vanhaezebrouck risque une autre suspension effective (et une amende) pour avoir critiqué le Referee Department, la cellule de la fédération en charge de l'arbitrage, dans la presse. Les Buffalos ont confirmé qu'il s'agit de deux plaintes.
"Les journaux doivent se méfier", déclare HVH dans Het Nieuwsblad (https://cutt.ly/tGM8OP4), "parce que bientôt on ne ne pourra plus leur raconter que des banalités..."
En plus son cas sera traité mardi, le jour du match retour (18h45) à Malines.
"Pas grave", commente Vanhaezebrouck, "il y a des gens au club capables de très bien me défendre, et il me restera de toute façon la possibilité d'aller en appel. Ce qui serait par contre grave, c'est de ne plus pouvoir rien dire, même pas la vérité. Je l'ai dite, et ce n'est pas parce qu'on publie des chiffres qui me contredisent, qu'ils sont justes. Au contraire. Il ne faut pas croire que j'affirme des choses à la légère. Je suis un lanceur d'alerte qu'on veut faire taire. Je me suis d'ailleurs tu le week-end passé. Mais j'ai quand même dénombré cinq erreurs cruciales, en cinq matchs. Cela a même été plus ou moins confirmé par le Referee Départment qui en même temps, prétend qu'il n'y en aurait eu que que seize, lors des trois cents matches précédents. Qui va sérieusement croire ça ?"
"Autrefois", rappelle Vanhaezebrouck, "un arbitre qui avait foiré était mis quelque temps au repos, ou se voyait confier des matches mineurs. Aujourd'hui c'est le contraire. Il est désigné pour les plus grands chocs. C'est carrément le monde à l'envers. Et après on s'étonne quand il n'est pas à la hauteur.."
"ON ME SOUTIENT, MAIS PAS PUBLIQUEMENT !"
"Tout le monde soutient ma façon de soulever ces problèmes", poursuit Vanhaezebrouck, "mais seulement en coulisses. Dommage qu'il n'y ait pas plus de clubs qui le fassent publiquement. Ce serait bien de donner l'alerte tous ensemble. Cela aurait en effet plus de poids. Les supporters d'autres clubs soulèvent également cette question. On ne peut plus rester la tête dans le sable comme les autruches..."