Il n'y a pas eu de miracle pour Anderlecht, dimanche à l'Union (3-1). Elle était pourtant longue, la liste des gens "bien informés" qui le voyaient gagner au Parc Duden, voire même remporter les six matcches du play-off 1.
Le problème, c'est que leur conviction ne reposait sur rien, ou plutôt seulement sur l'évaluation théorique des forces en présence, voire sur un zeste de mépris envers la "'petite", mais en réalité si grande Union !
Après trente-quatre journées de saison régulière, et même la finale de la Coupe, il en effet était difficile d'imaginer les mauves, dont Vincent Kompany se refusait en outre d'adapter le système de jeu, imposer leur loi au Parc Duden, où toutes les équipes qui ont pris un (AS Eupen, Ostende, et même le Beerschot, seulement battu sur le tapis vert) ou trois (Oud-Heverlee Louvain, Saint-Trond) points, avaient plus ou moins appliqué le même plan.
Celui de Kompany, diamétralement différent, n'a pas marché.
Ce qui était d'ailleurs à prévoir...
"Les deux équipes se valaient en première mi-temps (c'était 2-0 après 12 minutes, ndlr)", a-t-il néanmoins estimé après le match, "mais on n'a rien montré en seconde. Je ne peux pas nier que l'Union a été meilleure sur l'ensemble du match, et dans tous les compartiments. Elle n'est pas là par hasard. Elle a été plus forte que nous ce soir, mais aussi sur l'ensemble de la saison. Ce qui fait mal...."
ET MAINTENANT ?
"On doit tout simplement gagner le prochain match (contre Bruges, ndlr)", dit Kompany. "Je ne vais pas changer mon fusil d'épaule, parce qu'on a perdu aujourd'hui. Je prépare mon équipe en début de semaine pour gagner le match du week-end. Et ce sera toujours comme ça, peu importe contre qui..."