"Le supporter se nourrit d'espoirs", à expliqué l'entraîneur d'Anderlecht Vincent Kompany en conférence de presse, dimanche au Stade Roi Baudouin, à la veille de la finale de la Coupe contre La Gantoise.
"Ce n'est pas le cas des joueurs, qui dressent la liste de leurs espoirs tout en début de saison, avant de passer à la phase de réalisation. Il ne s'agit plus alors d'espérer, mais de bien se préparer, et d'y croire. Il faut tout maîtriser, à part le résultat qui est toujours aléatoire, surtout quand les équipes se valent, comme Anderlecht et Gand.
"Mais il faut être à tous les niveaux, et en particulier sur les plans physique et mental, parfaitement prêts à aller chercher cette victoire", insiste Kompany. "On connaît l'adversaire qui lui aussi nous connaît. On a vu lors des demi-finales contre Bruges qu'il peut miser à fond sur l'offensive, comme à l'aller (0-1, ndlr),ou au contraire jouer en bloc compact, comme au retour (0-3). Ce que personnellement j'attends de mon équipe c'est qu'elle soit à tout moment capable de marquer, de la 1e à la 95e minute..."
"Je n'ai jamais remporté cette coupe de Belgique comme joueur avec Anderlecht", se souvient l'entraîneur des mauves. "Mais il faut dire que c'était loin de constituer un objectif à l'époque. La situation est aujourd'hui toute différente. Le Sporting doit désormais prendre tout ce qui est à sa portée, sans négliger aucun trophée. Ce que je ressentirai si on gagne ce match dimanche ? Posez moi la question lundi", conclut Kompany, peut-être à la veille d'ouvrir son palmarès d'entraîneur, et de combler une lacune.
Vainqueur de la Coupe à neuf reprises (en 1965, 1972, 1973, 1975, 1976, 1988, 1989 1994 et 2008, 3-2 contre... La Gantoise), Anderlecht dispute lundi sa quatorzième finale, mais la première depuis 2015, perdue 1-2 dans le temps additionnel contre Bruges à cause de... Lior Refaelov!